samedi 5 mars 2011

Saison 2 Episode 1 : Basquiat Session

Petit exercice de style pour la Painthouse : peintre à la manière de Basquiat. Dessins enfantins, personnages squelettiques, visages ressemblant à des masques, écritures, collages, etc. Le tout juxtaposé au gré de l’humeur et de l’inspiration. Un travail de sale gosse génial.
Le temps d’une performance, ils ont peint à sa manière, sans en faire une pâle copie. On retrouve donc bien la patte des cinq artistes qui s’y sont essayé.





performance painthouse Paris Janvier 2011
Peinture: Popay, Artof Popof, Carolyn, Urm, Stayreo
Image: Moha
Montage: Tomdoe
Musique: Krakindub
Texte: Zanat

vendredi 4 mars 2011

Exposition l’Etre urbain d’Artof Popof du 5 au 27 mars 2011


Artiste-peintre urbain, Artof Popof partage son art entre le pinceau et la bombe.
Dès 1989, il participe activement au mouvement naissant du Graffiti en France. Les murs fades qu’il croise ne tardent pas à reprendre des couleurs, et au gré de ses collaborations, ses grandes fresques murales tatouent les murs de Paris, de New York, de Delhi et d’autres cités encore.
En parallèle, ses travaux sur le béton lui ouvrent les portes des beaux-arts où il travaille les bases de la peinture classique.

Né en Union soviétique en 1975, Popof garde un lien fort avec son pays d’origine. À Moscou puis à Paris, il grandit entouré d’artistes et d’intellectuels issus du mouvement anticonformiste russe d’après guerre.
Son père Alexandr Ginzburg, journaliste dissident, luttera toute sa vie pour les libertés culturelles en U.R.S.S. Il endurera des années de goulag, une expatriation forcée, et continuera son travail de journalisme en France.
C’est au croisement de ces cultures que Popof développe son Art. Dans la rue ou dans son atelier, il mélange les techniques et développe des outils qu’il adapte aux différents supports. Les lettres de son nom s’allongent et se transforment en 5 lignes parallèles qui s’entremêlent et se superposent.
Sur toile ou sur mur, ces sillons deviennent sa signature graphique.

Trait d’union entre l’intime et le collectif, l’Art de Popof questionne le rapport de l’humain à l’urbain. Sa peinture transcrit avec finesse les lumières et les matières de la ville.
Sa cité est vivante et hantée d’histoires. Entre tags, portraits, architectures, textes et textures, on y retrouve l’empreinte du temps dans un subtile équilibre entre le délicat et le brut.